Depuis trois mois, l’unique interprète en langue des signes installé en Corse a laissé son poste vacant.
Aucun remplacement n’a depuis été assuré par l’association régionale pour l’intégration des sourds (Aris), dont les responsables, en congés, ne peuvent pour l’heure répondre à nos questions. Ni à celles des quelque 300 sourds de Corse qui se désespèrent de trouver rapidement une solution.
“On nous a parlé d’un remplaçant en septembre mais nous n’avons aucune confirmation. Il est difficile d’exercer ici en Corse avec un salaire peu élevé et des kilomètres du Nord au Sud qui ne sont pas assez pris en compte”, explique Angélique, une jeune femme malentendante dont l’appel sur les réseaux sociaux a été repris par Isabelle Feliciaggi, la conseillère municipale d’Ajaccio en charge du handicap.
“Ces personnes se retrouvent isolées, bloquées dans leurs démarches administratives et ne peuvent plus accéder à leurs droits”, déplore l’élue qui a alerté les acteurs insulaires de la santé dont les responsables de l’ARS qui, bien que “non compétents”, devraient la recevoir dans la semaine pour l’aider à trouver une solution.
Isabelle Feliciaggi plaide notamment pour la création d’une liste de référents : “Ils’agirait de personnes qui n’ont pas forcément le diplôme d’interprète mais dont les compétences permettraient de communiquer et d’aider les personnes sourdes.”
Bonjour quand à moi, je suis Auxiliaire de vie scolaire spécialisée en langue des signes donc j’ai de l’or dans les mains et je demande que ça d’aider ces personnes ou ces enfants et malheureusement on ne me trouve pas d’enfants sourds dans mon poste quand au métier d’interprète on m’a raccroché au nez quand je leurs ai dit que je n’avais pas de diplôme le système est complètement pourrie et entièrement à revoir je suis triste pour ces personnes corses.