Le temps est suspendu pour cette interview de Jann Gallois.
A IVT du 31 mai au 3 juin pour le spectacle Compact.
Résa :
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Compact
« D’abord, on ne s’y retrouve pas. Des pieds (combien ?), des jambes (à qui ?), deux têtes (vraiment ?), l’imbroglio anatomique qui surgit sur le plateau ne ressemble à rien et fait fi de tout. Clair qu’il s’agit de corps enchevêtrés. Opaque la façon dont ils sont imbriqués, chamboulés au point de rendre impossibles toutes identification et reconstitution logiques, et c’est troublant et beau à la fois. (…) Impossible de décoller les deux partenaires pendant les trente minutes que dure ce spectacle. Ils remplissent non seulement le contrat de rester cimentés mais de déployer de multiples mouvements tous plus épatants les uns que les autres. Aucune psychologie facile dans cette fusion mais le pur attrait physique de deux corps aimantés irrésistiblement ». Rosita Boisseau, Le Monde
Mêlant techniques de hip-hop et danse contemporaine, les deux danseurs s’imposent pour ce spectacle la contrainte du contact extrême et permanent, tels deux siamois. A l’heure des réseaux sociaux, le « contact permanent » est chose répandue. Mais on s’amuse ici à transposer cette idée dans les corps…
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Jann Gallois aimante les corps, irrésistiblement.
Rosita Boisseau, Le Monde
[…] seulement vingt minutes mais ciselées jusque dans le pli des orteils, des soupirs et des soulagements, avec une intelligence et une sensibilité remarquables.
Ariane Bavelier, Le Figaro
Dans Compact […] sa recherche sur le corps et son regard sur l’humain se croisent d’une manière toujours aussi pertinente et surprenante. […] Jusqu’ici, [Jann] Gallois a impressionné par sa capacité à transformer une contrainte corporelle en invention chorégraphique.
Thomas Hahn, Danser Canal Historique
Voir Jann Gallois danser, c’est se trouver face à un corps hybride, où la finesse de ses articulations et la délicatesse de ses membres rivalisent avec une force interne très puissante.
Nathalie Yokel, Ballroom Revue