
Caroline Mitanne a créé l’ancêtre de Sourdline, voilà dix ans. Cela n’avait rien d’un hasard pour cette spécialiste de la gestion des PME-PMI, par ailleurs coach pour les porteurs de projets. « Mes parents sont sourds. Petite, je téléphonais pour eux, je corrigeais leurs courriers. Ce n’est pas évident d’appeler une banque quand on a 11 ans ! La langue des signes est donc ma langue maternelle », commente-t-elle.
Les mails, pas évident non plus
« Le problème, c’est que les sourds ont aussi des difficultés à l’écrit : la langue des signes n’a pas de concordance précise. On leur dit souvent envoyez un mail, mais ils ne sont pas à l’aise avec cela non plus. Un mail rédigé par un sourd n’a forcément pas la même grammaire, la même syntaxe. Cela peut faire désordre quand on écrit à un service client ou une administration. Notre société Sourdline établit un lien de confiance avec eux. Il y a une « culture sourds ». En plus, la langue des signes n’est pas universelle : il y a des différences selon les pays bien sûr, mais même selon les régions et les générations – je ne dis pas toujours les mêmes mots avec les mêmes gestes que ma mère. La langue des signes n’est pas l’espéranto des sourds. »
Source : http://www.leparisien.fr © 7 Octobre 2014
moi meme sourde je fais pas mal ecrit le francais mais c est aux entendants de faire effort de nous comprendre meme la parole je parle assez bien mais la construstion phrase est complexe mais ils ont certains m ont bien compris