Le gardien danois Thomas Sorensen a suggéré lundi que les équipes du Mondial s’en remettent au langage des signes pour résoudre les problèmes de communication posés par le son assourdissant des vuvuzelas. « Le problème est qu’on ne peut tout simplement pas communiquer. Tout ce que je dirai à mes défenseurs, ils ne l’entendront pas. Il faut qu’on mette les choses au point avant le match, qu’on sache où se placent les joueurs, qu’on utilise des signes de la main, qu’on se regarde dans les yeux », a observé Sorensen. Le gardien danois, qui joue en Premier League avec Stoke City, avoue, comme nombre de ses collègues à la Coupe du monde, ses difficultés à apprécier le son bourdonnant de l’instrument emblématique de ce Mondial. « Quand on joue en Angleterre, on est habitué aux gens qui chantent, mais ce n’est pas un bruit permanent. Cela fait partie de la tradition ici, mais je préfère les gens qui chantent. »