Visiblement très intéressée par le sujet, une jeune fille écoute attentivement les commentaires d’un responsable de l’association des parents d’enfants déficients auditifs en Franche-Comté. « J’adore parler », note Angie Cambourieux, actuellement en terminale ES. « C’est frustrant d’être face à un sourd-muet et de ne pas pouvoir communiquer. J’aimerais apprendre le langage des signes. Je savais déjà signer mon nom, mais pas plus… J’ai appris que des cours étaient donnés à Montbéliard. C’est décidé, je vais m’inscrire ». Comme de nombreux autres lycéens, Angie a trouvé chaussure à son pied. Une bouffée d’oxygène aussi pour les nombreuses associations qui ne survivent que grâce à l’appui de bénévoles.
Un article lu : L’Alsace – 26/03/2004