La langue des signes se mêle à la danse au lycée Baumont
Cette année, le club de danse du lycée Baumont a décidé d’innover en mêlant danses de couples et langue des signes. Rencontre avec ces jeunes talents à quelques jours du spectacle.
Tous les ans, le club de danse du lycée Baumont propose une petite animation lors des portes ouvertes. Mais cette année, Olivier Grelier, professeur d’EPS qui encadre le club a décidé de voir plus grand.
« Ça fait plus de 10 ans que j’anime ce club, ça commençait à être difficile. Élodie Leroy m’a proposé de s’associer au projet. » Coordinatrice Ulis auprès des élèves en situation de handicap, la jeune femme pratique la langue des signes qu’elle a apprise durant 4 ans.
« J’ai apporté mes compétences. Avec Olivier, nous avons décidé de monter un petit projet, on s’est dit pourquoi s’arrêter aux portes ouvertes et nous avons décidé de monter un spectacle d’une trentaine de minutes. »
Pour ce faire, le groupe de 10 élèves, uniquement des filles, s’est retrouvé tous les vendredis de 12 h à 13 h pour travailler avec répétitions supplémentaires le samedi matin à quelques semaines du spectacle.
« Je rêvais de faire une comédie musicale, on s’en approche », glisse le professeur d’EPS.
La représentation commence par la chanson de Louane, « Je vole. » « L’idée, c’est que les jeunes filles partent découvrir le monde et sa diversité à travers différentes danses. La langue des signes est très gracieuse, ça apporte une touche très visuelle », poursuit Élodie Leroy.
Un clip à venir
Rock, tango, bachata, valse, quatre danses s’enchaînent ensuite pour finir à nouveau par une scène en langue des signes.
Dans leur aventure, nos deux metteurs en scène ont été épaulés par d’autres professeurs notamment pour l’apprentissage des différentes danses. Un clip est également en cours de réalisation. Loïc Cas, photographe, était au lycée la semaine dernière pour réaliser les prises de vue.
Une soixantaine de personnes, familles et amis de nos danseuses, sont déjà inscrites pour le spectacle qui aura lieu vendredi à 18 h au gymnase du lycée. « C’est beaucoup de travail mais aussi beaucoup de plaisir, elles osent et c’est positif ! », conclut Olivier Grelier.