Plusieurs membres de l’ancienne équipe médicale et de direction du Centre médical de phoniatrie et de surdité infantile de La Norville (Essonne) comparaissent depuis lundi devant le tribunal correctionnel d’Evry pour des faits de violence et non dénonciation, entre 2001 et 2005.
Il est reproché à deux anciennes éducatrices spécialisées, âgées d’une cinquantaine d’années, des faits de violence sur des enfants sourds et malentendants. Certains d’entre eux cumulaient également d’autres handicaps.
L’une d’elle aurait violenté quatre enfants, entre 2001 et 2003. Les violences exercées par la seconde concernent huit enfants, entre 2002 et 2005.
Leurs deux anciens chefs de service et l’ancien directeur de cette institution, qui a depuis été reprise par une autre fondation, comparaissent pour non dénonciation.
L’une des deux éducatrices conteste la totalité des faits, tandis que la seconde en reconnaît une partie, notamment les coups de pied aux fesses. Les deux chefs de service disent n’avoir pas été au courant.
L’ancien directeur de l’établissement admet avoir été alerté une première fois en 2003 par un groupe d’éducateurs, mais n’avoir pas signalé les faits aux autorités. Il avait alors placé l’éducatrice concernée sur un poste sans contact avec les enfants.
L’enquête avait finalement démarré en 2004, lorsqu’une ancienne stagiaire avait saisi le procureur de la République de l’Essonne pour révéler les faits dont elle avait été témoin.
Mardi après-midi, à l’audience, l’un des anciens jeunes pensionnaires de ce château, aujourd’hui âgé de 21 ans, a raconté avoir été, quand il avait dix ou onze ans, « balancé contre un grillage » par une des éducatrices, lors d’un match de foot, alors qu’il avait fait une erreur.
La mère d’un autre des enfants a évoqué les « énormes bleus » avec lesquels son fils était rentré de l’institution à plusieurs reprises. Elle n’avait alors pas eu d’explications mais avait pensé à des chutes.
« Quand la brigade des mineurs est venue nous voir (durant l’enquête, ndlr), on s’est dit qu’on aurait dû y penser, qu’il n’y a que quelqu’un de fort qui avait pu faire ça », a-t-elle relaté, entre deux sanglots.
« Ce sont des enfants qui ont tellement de mal à s’exprimer que quand ils disent quelque chose, ce ne sont pas des mensonges », a-t-elle ajouté.
Huit des anciens pensionnaires de l’établissement se sont portés partie civile, via leurs parents ou représentants. Pour deux d’entre eux, les Conseils généraux de l’Essonne et de Seine-et-Marne sont parties civiles, en qualité de représentants de mineurs.
Le procès, renvoyé plusieurs fois, doit se tenir jusqu’à mercredi.
Source : http://www.vousnousils.fr © 10 Mai 2011 à Evry
j’espere que justice seras faite
HONTE !!! Je connais son histoire… Je l’ai vu une fois à mes propre yeux et on m’avait raconté aussi.. C’était horrible… Je souhaite qu’elle ne sera plus une éducatrice dans des écoles.. Car elle-même est vraiment folle dans la tête ! Puis les autres ont été victime, ont essayé de dire la vérité, personnes ne les croit.. La elle fait sa belle.. Il faudra bien que ça s’arrête là ! Car si ce n’est pas le cas, sérieux elle prendra en plein de gueule ! Ça, je vous confirme !
Honteux des eduacteurs et chefs de services!!!!
arrete de mentiiir et on a deja vécu!!!on a vu avec nos propres yeux et bien vues!!!!!de plus;on a rapporté des adultes et ils ne nous croyaient pas voila!!!!c est la sorciere nous fait toujours peur avec son expression!je n oublie jamais dans ma tete et j avais trop peur d elle!!!faut dire la VERITE!!!
Cet article me fait penser à ma jeunesse collégienne et lycéenne. Mes anciens éducateurs étaient vraiment bidons, hypocrites, ont les grands gueules pour rien, ils se prenaient pour un roi, ils prétendaient toujours avoir raison contre nous les jeunes sourds. Et aussi, ils inventaient souvent l’histoire sur chaque jeune sourd, genre « ah oui, il paraît que X se battait avec les flics » ou « X a volé un stylo de directeur » comme ça. Je les haïs !!!
c’est qd meme un casse tete tt le mde le savait depuis des années!!! mais ca a jms eclaté…